Officiellement lancé depuis le 07 février 2020, le projet rassemble 6 partenaires opérationnels : Ruralité-Environnement-Développement (RED), La Chambre d’Agriculture en Ardennes (CAA), Accueil Champêtre en Wallonie (ACW) et trois Missions Régionales pour l’Emploi : Mirena (Namur), Mirelux (Luxembourg) et Miresem (Sud de l’Entre Sambre et Meuse) permettant de couvrir un vaste territoire d’actions transfrontalières sur les Ardennes Françaises et les provinces du Hainaut, Namur et Luxembourg.
Six partenaires réunis autour d’une problématique : l’emploi dans le secteur agricole. Quel est l’état des lieux ? Y a-t-il des opportunités d’emploi ? Si oui, lesquelles ? Le secteur attire-t-il les demandeurs d’emploi ? Les formations sont-elles adaptées ? Autant de questions auxquelles le projet Agreen-Job tente de répondre au travers de différentes actions.
Des objectifs chiffrés
Agreen-Job, c’est un projet d’une durée de 3 ans avec pour objectif :
Les actions menées jusqu’à présent
La crise sanitaire et les restrictions qui en découlent ont quelque peu modifié l’organisation du projet. Toutefois, des actions ont pu être menées durant cette première année du projet.
À partir du moment où les restrictions se sont assouplies, l’équipe opérationnelle est partie à la rencontre des chefs d’exploitation afin de mener une enquête de terrain. Le but ? Compléter l’état des lieux de l’emploi dans le secteur agricole et comprendre leur véritable besoin en main-d’œuvre. 17 agriculteurs ont donc pu donner leurs avis sur le sujet. En plus des rencontres sur le terrain, leur avis a également été sollicité dans le cadre d’une enquête en ligne.
Le 24 juin 2020 à Margut (Ardennes Françaises), au sein d’une exploitation agricole, la conférence de presse de lancement officiel de projet a pu avoir lieu. Présentation du projet, des partenaires et témoignages d’agriculteurs ont rythmé cette conférence de presse.
Deux workshops ont également eu lieu les 17 et 24 novembre pour le premier et le 8 décembre pour le deuxième.
Le premier était l’occasion pour nous de présenter les résultats de l’enquête quantitative menée en septembre. Trois ateliers ont également été proposées aux participants sur le thème de l’attractivité du métier d’agriculteur, l’emploi dans l’agriculture et le dernier sur la formation agricole. Une chose est certaine, des possibilités d’emplois sont clairement présentes mais le métier souffre d’une image peu valorisante et d’un manque cruel d’information.
Le deuxième workshop, quant à lui, s’adressait aux experts de l’insertion socio-professionnelle, de la formation et surtout de l’aspect transfrontalier. Le but étant de comprendre les freins à l’emploi et la formation transfrontalière et d’avoir des solutions concrètes à la problématique. Des échanges riches et intéressants qui nous ont permis d’avoir des pistes d’actions pour lever les freins liés à l’aspect transfrontalier du projet.
Une première année 2020 bien remplie et surtout riche en informations qui seront valorisées de manière à concrétiser les mises à l’emploi durable et de qualité à partir de 2021.