Au-delà des financements, des dynamiques territoriales ou politiques wallonnes, ce sont les collaborations sur le terrain qui donnent sens à notre action, qui la dotent d’ampleur, et qui créent une continuité dans les services offerts dans la région.
Collaborer ce n’est pas un concept à la mode pour la Miresem. Alors nous vous avons fait une sélection de quelques récents exemples (même s’il y en aurait beaucoup d’autres à mettre en lumière) pour montrer comment nous les mettons en œuvre au quotidien.
Collaborer pour augmenter l’impact. C’est le cas récemment avec un acteur majeur de la construction en Belgique. Ce n’est pourtant pas le secteur avec lequel la Miresem a le plus d’affinités, principalement à cause des conditions et du statut des travailleurs. Mais la pénurie de main-d’œuvre, largement relayée par la presse, ouvre bien des voies. Notamment pour cette entreprise qui emploie plus de 2000 personnes et propose une large palette d’avantages à ses travailleurs : emplois variés, perspectives d’évolution, formations, package salarial attractif, sécurité de l’emploi, etc.
Ticket d’entrée ? Avant tout être motivé à travailler dans le secteur et à se former avec eux.
Voilà qui parle à la Miresem et nous motive à alimenter la démarche d’un employeur qui a compris comment attirer de nouveaux talents, y compris pour des métiers qui demandent, pour démarrer, peu de qualifications.
Une collaboration que nous devons d’ailleurs à celle qui existe entre les Missions Régionales vu que c’est celle de Namur qui a initié le partenariat !
Collaborer pour donner de l’ampleur. C’est ce que nous avons fait avec le GECO et Fagnes Beers pour organiser un évènement sur l’ancien site Saint-Roch à Couvin. L’occasion de mettre sous les feux des projecteurs la prochaine inauguration de la nouvelle plateforme logistique de cette entreprise familiale, qui nous a fait découvrir son travail incroyable pour réhabiliter ce site chargé d’histoire. Un beau travail en interne aussi pour lequel je souligne l’implication de l’équipe de la Miresem avant, pendant et après l’évènement, notamment pour réaliser ce superbe Aftermovie (à voir ici).
Collaborer pour apprendre. Comme nous l’explique l’article du projet Agreen-Job, agir d’une seule voie dans des actions de terrain, c’est plus facile à dire qu’à faire. Un travail d’écoute et d’ajustements rendu possible par un objectif commun qui prime sur les intérêts individuels.
Collaborer pour proposer un service commun. Tel que le projet Objectif Emploi et le travail avec le Forem qui, en plus de le soutenir financièrement, nous oriente des personnes intéressées par cette formule d’accompagnement. Vous pouvez découvrir ici le témoignage d’une participante de l’édition du 1er semestre qui s’est tenue dans la zone Hainaut Sud.
C’est aussi le cas avec l’Institut Provincial d'Enseignement Technique et Professionnel de Promotion Sociale de Farciennes avec lequel se déroule en ce moment même une Formation alternée Préparateur garage qui vise à répondre à la demande de plusieurs concessions automobiles de la région pour des postes faisant le lien entre le client et l'atelier.
Alors si collaborer n’est pas forcément synonyme de réussite, et même si c’est parfois épuisant, à la Miresem on sait que la plupart du temps, c’est surtout gratifiant !
Émilie Vandermeiren, directrice