Miresem
 

Dans la tête d’une Chargée de relations entreprises

Mon boulot, c’est celui d’être au contact des entreprises de la région, d’être à leur écoute, d’analyser leurs besoins en termes de recrutement et de les aider à stabiliser leur personnel car un personnel stable, c’est un gain de temps…et le temps, je ne vous l’apprends pas, c’est de l’argent ! 

Bonjour à vous, je suis Nathalie Pietquin et je vous invite à me suivre dans mon quotidien, enfin plutôt dans une de mes aventures aux côtés d’un employeur. 

Celle-ci a démarré début février. Nous sommes en hiver, cette période sombre et froide où le moral est par moment en berne, je suis atrocement en manque de vitamine D ! Mais ce n’est pas le sujet ! En relevant l’actualité locale, j’apprends qu’une nouvelle gérance prend la direction d’une boulangerie dans la commune de Walcourt. Magnifique occasion pour moi d’établir un premier contact et pourquoi pas de présenter nos services. 

La gérante n’est pas fermée à l’idée d’une rencontre, nous nous fixons RDV, j’aime que les actions se suivent, ne laissons pas trainer les choses ! Après un petit tour d’agenda, notre entrevue est prévue une semaine après 

Journée chargée au programme. Entre plusieurs suivis à l’emploi, je prends la route, direction la campagne walcourienne. 

Discussion intéressante autour d’un pain au chocolat, cette nouvelle cheffe d’entreprise me fait part de sa politique concernant son personnel. 

À vrai dire, elle ne découvre pas le métier d’employeur, son entreprise est affaire de filiation car elle reprend les rênes laissées par ses parents. 

Traditionnellement, c’est le cercle familial qui est au fourneau avec l’appui d’une étudiante les week-ends. Cependant, elle envisage de recruter une personne fixe à temps partiel pour compléter l’équipe. L’heure est à la réflexion et j’en profite pour lui proposer une personne que nous accompagnons depuis peu mais qui semble intéressée par la vente en boulangerie. 

Le but de ma proposition n’est pas de forcer un engagement mais bien d’établir un contact. Après tout, cela n’engage à rien mais les deux parties pourraient très bien s’accorder, qui sait ? 

Rapidement, mon interlocutrice accepte ce nouveau RDV trouvant l’initiative intéressante. 

De retour au bureau, j’appelle notre candidate pour lui proposer la rencontre. Même démarche, je ne force en rien. Elle accepte. 

Toujours dans l’idée de ne pas laisser trainer les choses, je rappelle l’entreprise afin de fixer la rencontre rapidement. Ne dit-on pas qu’il faut battre le fer lorsqu’il est encore chaud ?  

L’entrevue a lieu 3 jours après ma première visite sur place. Je fais les présentations et très vite, le feeling passe. Pendant que l’employeur et la candidate visitent les installations, je lorgne sur les pâtisseries…ne pas craquer…ne pas craquer…Je tiens bon ! 

Clairement, le profil de la candidate intéresse l’entreprise. Seul hic…peut-elle engager ? Il est décidé de se laisser un temps de réflexion, elle reviendra vers moi. 

Nous sommes le 14 février, c’est la journée des amoureux, même si le temps est un peu maussade, je reçois un appel téléphonique. Bonne nouvelle ! Après réflexion et discussion en interne, la boulangerie souhaite engager ma candidate. Je m’empresse de l’appeler pour lui annoncer. 

C’est à la fin du mois que le contrat est signé, une vingtaine de jours après mon tout premier contact avec l’entreprise. Une nouvelle tâche s’ouvre à moi, m’assurer que tout se passe bien, surtout dans les premiers jours. Je n’ai pas vraiment d’appréhension, mais par expérience, je sais que démarrer une nouvelle histoire peut être risque de confusion et il est important pour moi que tout le monde trouve ses marques rapidement. 

Dans les tous premiers jours de l’engagement, je reprends contact avec la nouvelle salariée afin de prendre la température, elle prend son rythme et comprend le fonctionnement de l’entreprise.  

Peu de temps après, je passe directement sur place, les retours sont positifs, tout le monde est content…bon…je vais prendre un petit éclair pour la route. 

Maintenant que l’intégration est faite, que tout le monde se trouve et prend sa vitesse de croisière, j’espace les entrevues. Chacun sait qu’en cas de doute, je ne suis pas loin. 

Le mois suivant, RAS. J’avoue être satisfaite. Les suivis s’espacent à un contact par mois et tout se passe pour le mieux, la salariée gère le magasin seule à certains moments de la journée, la confiance est clairement établie. Encore l’un ou l’autre contacts à prendre et je pourrai clôturer le suivi. 

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