Créée en 2009, la SCRL Picobel’Eau vient d’ouvrir, ce lundi 18 janvier, sa quatrième antenne. Après Laneffe, Gerpinnes et Bois-de-Villers, c’est à Gozée que l’entreprise a décidé de s’agrandir afin de s’étendre en Thudinie.
C’est l’occasion pour nous d’organiser en visio, Covid oblige, un moment d’échanges avec Valérie Roelands, cheffe d’entreprise, afin de faire le point sur notre collaboration mais également de mettre en avant la croissance de cette entreprise active dans le secteur des Titres-Services.
Actuellement, la société emploie aux alentours de 140 aides ménagères et envisage de gonfler ce chiffre à près de 200 avec sa nouvelle implantation. Signe d’une bonne santé malgré la crise sanitaire que nous traversons.
Lors de la première vague, nous avons fermé l’entreprise pendant un temps car, comme beaucoup, nous ne savions pas vers quoi nous allions. Finalement, nous avons réouvert mi-mai et avons repris progressivement notre pleine activité. Très vite, nous avons su mettre des choses en place, avec la médecine du travail, pour garantir la sécurité de nos travailleur.euses ainsi que celle de nos utilisateur.rices. Au final, nous n’avons eu que 2 cas de transmissions « client-AM » identifiés, ce qui reste peu. Le plus important reste de travailler sur l’aspect psychologique mais nous pouvons aborder 2021 avec plus d’expérience qu’en mars dernier, ce qui nous permet d’avancer et de continuer à nous développer.
C’est en 2013 que naît, via l’ASBL Carrefour (voir ici) la collaboration avec la Miresem dont l’objectif demeure l’engagement et le maintien du personnel dans un emploi durable.
Il est vrai qu’il n’est pas toujours simple de trouver du personnel dans notre secteur. Le métier souffre d’une image écorchée. Pourtant, il se professionnalise et est beaucoup plus encadré qu’auparavant. Cependant, dès que nous avons un profil qui correspond, avec la Miresem, on ne le lâche plus.
En effet, en 7 ans, c’est plus de 30 personnes qui ont été engagées chez Picobel’Eau via nos services dont deux tiers ont signé un contrat à durée indéterminée.
La collaboration évolue en bien. Il nous a fallu un temps d’adaptation pour finalement s’ajuster et atteindre notre objectif commun, l’emploi stable.
Je ne doute pas que le ratio « engagement-CDI » augmentera dans le futur car je pense que nous sommes maintenant clairement sur la même longueur d’onde.
Le suivi dans l’emploi fait par la Miresem est très important car il apporte une vision extérieure à l’entreprise. Il y a cet objectif commun dans l’intérêt de la personne et la Miresem ne prend pas forcément toujours la défense du travailleur. Ce n’est pas toujours « le méchant employeur » contre « le gentil salarié ». La Mire reste objective car elle travaille avec les deux parties.
Lorsqu’il y a des choses à améliorer, des solutions sont trouvées en commun et c’est ce qui nous permet de stabiliser notre personnel. C’est au final un gain de temps très important.